J’y pensais j’en rêvais j’en profiterais
Mais rien à l’horizon ne se profilait
Rien ne changeait
Les jours passaient.
Le soleil chaque jour nous baignait
Le printemps nous narguait
La corona nous désaltérait
Les jours passaient.
Chaque instant se ressemblait
Les nouvelles nous énervaientMais on espérait
Les jours passaient.
Les amis veillaient
La famille surveillait
Le monde s’épiait
Les jours passaient.
L’aube toujours se levait
L’espoir naissait
Mais la nuit arrivait
Les jours passaient.
Les passe-temps se révélaient
Les envies nous titillaient
Les regrets nous tracassaient
Les jours passaient.
Le vide nous perturbait
Le silence de la ville pesait
Les oiseaux nombreux batifolaient
Les jours passaient.
Un jour nouveau naîtrait
A nouveau on repartirait
L’horizon nouveau apparaîtrait
Le confinement s’en irait.
Le Pouliguen J33 du confinement
