Les choses sont-elles aussi simples que ça ?........les commentaires ne devraient pas manquer ...
Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec. Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.Le professeur dit alors :"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.A l'approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser.La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20.Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.
3 commentaires:
bon d'accord je ne peux pas résister.
Cette petite histoire, séduisante en apparence est bien entendu tout à fait démagogique et méconnait parfaitement ce que sous-tend le socialisme : une application stricte et sans faille de notre doctrine républicaine Liberté Egalité Fraternité.
Dans ton exemple, le socialisme ne serait pas la redistribution des notes par l'application d'une moyenne (cad transformation de la somme des efforts collectifs en "bien" individuel) mais on pourrait d'avantage imaginer (en se fondant sur la doctrine socialiste) un maintien des notes à chacun (récompense de l'effort individuel) et une redistribution relative des récompenses éventuelles remisent en fonction des notes et en tenant compte de facteurs individuels, socio, culturels et économiques.
Exemple : Le petit paul, fils d'instituteur et de cadre, vivant dans une maison avec sa chambre individuelle, inscrit pendant la semaine à différentes activités sportives et culturelles, recevant du soutien scolaire deux fois par semaine payé par ses parents, visitant les musées avec sa grand mère le we.... -vous avez compris l'idée) a obtenu 17/20 et recevra donc 3 bons points. Stéphane quant à lui à obtenu 9/20 ; il vit lui avec ses 3 soeurs et sa mère, dans un petit F2 ; leur maman travaille à temps partiel et ne peux pas accompagner ses enfants à l'école le matin ni les aider à faire leurs devoirs ; en effet ses horaires de travail ne lui permettent d'être à la maison lors de ces moments. Stéphane, depuis maintenant plusieurs années souffre d'obésité, comme bon nombre d'enfants d'ouvriers, et à du mal à s'intégrer au sein de cette école qu'il a rejoint en cours d'année (l'usine où travaillait sa maman a fermé et toute la famille a du déménager sur un basin d'emploi plus favorable)...(là aussi je pense que vous avez compris l'idée). Bon et avec son 9/20 (alors que stéphane a fait objectivement des efforts sur ce contrôle) il n'obtient aucune récompense. Et bien le socialisme dans ton exemple cela pourrait être 2 "bons points" pour Paul et 1 pour stéphane.
Le socialisme à l'inverse pourrait permettre au petit Paul (celui qui jouit actuellement d'une situation privilégiée) d'être soutenu et accompagné si sa situation venait subitement à changer (décès des parents, déclaration d'une maladie grave et invalidante pour lui...).
Bonne journée à tous
Matthieu
Je suis bien d'accord que petit Paul "le nanti" grâce à l'excellence du régime de couverture social français (un des meilleurs au monde et qui n'a rien à voir avec la doctrine socialiste) bénéficiera des mêmes avantage sociaux que Stéphane (qui aurait pu s'appeler Gérard dans les années 1950/1960), qui n'avait qu'un frère et qui grâce au parties de foot dans les terrains vagues, la cour du patronage où de l'école, n'était pas obèse.
Si enfin je comprends bien, ce socialisme là, s'applique surtout aux classes les plus défavorisées , aux plus "riches" et aux mieux nanties , la classe moyenne et besogneuse étant oubliée.
Malheureusement il existera toujours la catégorie "ennemi du moindre effort" profiteuse du système. Alors je pense,malgré les injustices que chaque système peut engendrer, que la récompense du travail sera toujours plus bénéfique à l'Homme que le partage des richesses.
on n'est pas en désaccord sur le fond ; sauf que :
- pour mémoire les régimes en vigueur (bien que malmenés aujourd'hui) sécu, retraite, assurance chômage... si issu du front populaire (la SFIO en était le parti majoritaire) d'après guerre
- travail-effort = récompense ; d'accord mais c'est aujourd'hui très très loin d'être le cas et encore moins une valeur "à la mode" : on récompense surtout le capital (financiarisation de l'économie), les classes moyennes deviennent pauvres et l'école républicaine d'hier ne permet malheureusement plus (sauf exceptions) l'égalité dans l'accès aux savoirs et à la connaissance.
Enfin, les politiques menées à l'encontre des "profiteurs du système" qui sont dressés comme des épouvantails se trompent cruellement de cible : les petits profiteurs ont toujours existé, ils sont ultra minoritaires et aisément contrôlables ; quant aux très gros profiteurs eux, ils sont intouchables ; on pense par exemple aux très grosses sociétés cotées en bourse, qui par des jeux habiles de défiscalisation, contribuent injustement à la répartitions des richesses dues, alors que les petits, eux, (pme, artisans, salariés...), sont asphyxiés.
Alors d'accord pour le rétablissement effectif de la valeur effort-travail ; mais alors là y'a du boulot !
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