

18 juin 1815 - 18 juin 1940 - aube du 18 juin 2010
A 10.000 km de leur pays , loin des coups répétés de leurs compatriotes , l'armée de manchots Francofooteuse a lancé ses attaques contre une coalition africcanolatinoamericaine bien décidée à en découdre contre un ennemi, jadis, réputé vaillant. Après un semblant de résistance lors du premier combat , ils avaient juré de jeter toutes leur forces dans la bataille lors de l'assaut suivant . L'observateur, que je suis , seul contre tous, croyait encore en leur destin victorieux. Ce (ne) fût (pas) Waterloo et ce ne fût pas Arcole ce fût l'heure de retourner à l'école de la modestie et du dépassement de soi . Sur le champ de bataille seul l'ennemi participa au combat . Pas de général, pas de commandant et un capitaine, indigne, incapable de rameuter ses troupes . La défaite fût amère (doux euphémisme). Le repli en rase campagne , dans le confort luxeux du bivouac, pourra-t-il être assez réparateur pour panser les nombreuses plaies avant l'assaut final. Rien n'est moins sûr.
Il restera à enterrer les morts.
Seule la main de Dieu pourrait transformer la déroute en victoire.
Gérard C. observateur désabusé
Untitled from Gerard Chalumeau on Vimeo.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.
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