Les paludiers sont au travail.Ils récoltent chaque jour à peu près 50 kg de sel gris par oeillet (chaque carré sur la photo) selon des techniques ancestrales.
Au loin , Guérande
459 hectares de marais salants
Pour obtenir le sel il faut que l'eau s'évapore donc qu'elle circule et chauffe.A marée haute l'eau pénètre dans les étiers puis dans les vasères (proriété collective) ou les impurétés se déposent et l'eau commence à s'évaporer . De la vasière l'eau passe dans le gobier , second bassin de décantation.
L'eau atteint ensuite les fards puis l'odier ou la concentration commence. En dernier lieu elle arrive à l'oeillet. L'eau de mer qui contient 2,5 à 3% de sel arrive dans l'oeillet saturée à 27 % .
Le sel fin apparait à la surface de l'eau,en plaques blanches et brillantes c'est la fameuse fleur de sel à l'odeur de violette qui est retirée en premier lieu à l'aide d'une planche légère , la lousse. Ensuite le sel gris est retiré à l'aide d'un las , long rateau de bois manié par le paludier qui entasse sa récolte sur la ladure en bordure du marais, pour qu'elle s'égoutte. Lorsque le sel est sec on le transporte sur une plate-forme appelé le trémet et entreposé dans les salorges.
Je conseille vivement aux baulois de passage du Royal Park de se rendre en fin d'après midi après une journée chaude et ensoleillée dans les marais salants guérandais pour découvrir et faire découvrir aux enfants cette technique ancestrale . Vous pourrez également découvrir les Salicornes, petite plante aromatique qui pousse au bord des oeillets.
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